La rentrée a eu lieu au centre social Fihavanana d’amparibe, Madagascar. Voici le résumé envoyé par soeur emilienne, responsable du centre et des parraianges:
“Le 8 octobre 2019, le centre Fihavanana a commencé l’année scolaire2019-2020 avec 150 enfants dont 60 filles pour la promotion féminine, 27 enfants pour la remise à niveau et 63 enfants pour les préscolaires. Nous avons deux classes pour la promotion féminine, la première année et la deuxième année.
Grace à votre aide, ces enfants peuvent manger deux fois dans la journée. A neuf heures, ils prennent le gouter car la plupart ne mange rien à la maison donc ils ont hâte d’aller au centre pour se restaurer. A 11 h ils prennent le repas au lieu de midi car ils recommencent leur cour à 14h.
Le centre n’a pas fonctionné comme il faut à cause de coronavirus. Nous avons fermé le centre à partir du 21 mars 2020 jusqu’au 14 mai 2020. Après cette date, les personnels et nous même avons fait la visite à domicile pour informer les parents des enfants sur la réouverture du centre afin que les enfants puissent avoir quelques choses à manger. Le temps du confinement, les parents n’ont pas eu de travail. Par conséquent, nous les avons divisé en cinq groupes pour pouvoir donner la ration : 2 kg du riz par enfant et puis nous avons augmenté à 4 kg pour la semaine.
Les enfants n’ont pas étudié comme il faut cette année scolaire, mais comme les petits sont âgés de 6 ans maintenant, ils vont aller dans les écoles normales pour l’année scolaire 2020-2021. Normalement, les filles en deuxième année reçoivent des certificats à la fin de leur formation. Elles les auront en décembre car il manque encore quelques cours tels que : coupe et couture, coiffure et informatique.
Par ailleurs, nous n’avons pas pu faire de sortie ou détente à l’extérieur du centre comme chaque année à cause de cette pandémie.
Le nombre des enfants a diminué à 143, les sept qui manquent sont partis loin de la ville à cause de confinement.
Encore, mille MERCI pour les différentes sortes de soutien que vous apportez, surtout le soutien financier puisque grâce à vous, nous avons pu aider ces enfants. Ils sont en bonne santé jusqu’aujourd’hui.”