Un tsumani ravageur
Le 26 décembre 2004, un violent tsunami ravage les côtes de 14 pays d’Asie du sud. Des vagues de plus de 15m s’abattent sur la côte sud-est de l’Inde faisant 18000 morts. Cet évènement déclenche un immense élan de solidarité internationale.
Annankoil est un petit village de pêcheurs près de Cuddalore, au Tamil Nadu, en Inde. Le tsunami a entièrement détruit ce village de 208 personnes. Il ne reste plus une seule maison debout. Et surtout, on déplore la disparition de 61 personnes, adultes et enfants, emportées par les eaux. Sans attendre, Enfance Espoir décide de s’investir à Annankoil.
C’est donc une population totalement traumatisée à laquelle nous devons venir en aide.
Une solidarité internationale
Devant la gravité des évènements, la solidarité internationale doit s’organiser au plus vite. Grâce à nos contacts en Inde, nous nous associons à Summana Halli, une ONG indienne dirigée par le père George Kannan. Il a dépêché une équipe sur place dès le lendemain de la catastrophe. Nous collaborons aussi avec Ecosol, une ONG espagnole partenaire de Summana Halli.
C’est ainsi qu’ensemble nous décidons de reconstruire le village d’Annankoil et de reloger les 28 familles sinistrées. Enfance Espoir prend en charge 60% du projet, Ecosol 40%, tandis que Summana Halli coordonne notre action sur place.
La reconstruction
Nous construisons 28 maisons en dur de 43m², comprenant une grande pièce, une chambre, une cuisine, une salle d’eau/toilettes et un toit terrasse. De plus, chaque maison possède l’équipement pour recevoir l’électricité et un système d’évacuation des eaux.
Elles sont disposées sur 3 rues en L, à 2km du rivage, comme le demandent les nouvelles normes anti-tsunami indiennes. Les constructions respectent les normes anti sismiques, anti cycloniques et anti-tsunami. Elles bénéficient également d’une assurance contre les calamités naturelles pour une durée de 10 ans.
Un retour à une vie normale
L’activité principale du village étant la pêche, Enfance Espoir crée une coopérative de pêche. Nous achetons 3 bateaux, moteurs et matériel de pêche. 7 familles, dont une veuve gèrent chacun des 3 bateaux.
Le produit de la pêche est réparti à 50% entre les participants de la pêche et 50% entre les gérants de chaque bateau. Cela permet aux veuves d’avoir de petits revenus. Les familles ont également en charge l’entretien des bateaux.
Après le tsunami, certains sont durablement traumatisés et ne veulent pas retourner en mer. Nous subventionnons donc la création d’autres activités à l’aide de micro-crédits, tous inférieures à 150€.
Ils créent ainsi des activités de réparateur de vélos, réparateur de montres, menuisier, transport en char à buffles, épicerie, petite gargote de village, etc…
Notre bilan d'une solidarité internationale
En mars 2006, soit 15 mois après la catastrophe, Enfance Espoir peut inaugurer le nouveau village d’Annankoil. Le préfet de région et l’archevêque de Cuddalore président l’inauguration. La solidarité internationale a porté ses fruits.
Notre fierté : être le premier village terminé sur toute la côte sinistrée du Tamil Nadu. Nous avons redonné l’espoir aux familles et aux enfants d’Annankoil.
Notre fierté : être le premier village terminé sur toute la côte sinistrée du Tamil Nadu. Nous avons redonné l’espoir aux familles et aux enfants d’Annankoil.