uNE SITUATION ECONOMIQUE CATASTROPHIQUE
Comptant déjà parmi les 10 pays les plus pauvres de la planète, Madagascar a subi de plein fouet la crise du COVID et ses retombées économiques.
Les chiffres officiels ne représentent pas la réalité, le nombre de morts de la pandémie reste flou, mais lors de notre mission nous avons entendu beaucoup de gens nous parler du frère, du père, de la tante, etc… décédés du COVID.
Les populations les plus fragiles ont té les plus touchées.
Economiquement, beaucoup d’emplois ont disparus. Le chômage et la misère ont explosé.
Le Centre social d’Amparibé a tenu bon, les soeurs ont organisé des repas régulièrement pendant la crise, et tous les enfants parrainés par Enfance Espoir sont toujours présents.
Nous avons voulu visiter ces enfants dans leurs familles pour connaître leurs conditions de vie.
Le constat est terrible: logements précaires, sans eau, protégés des pluies avec des bâches de fortune, surfaces de 5 à 7m2 pour loger 4 à 6 personnes, loyers prohibitifs…
Le quotidien des enfants est difficile, beaucoup ne mangent pas à leur faim et aident leurs parents (souvent une mère isolée) dans leur travail après l’école.
Tous ces facteurs nous confirment l’importance du centre d’Amparibé pour ces enfants: ici on les nourrit à midi, on les instruit, et on leur offre une possibilité d’avenir ailleurs que dans le bidonville.
Le constat est terrible: logements précaires, sans eau, protégés des pluies avec des bâches de fortune, surfaces de 5 à 7m2 pour loger 4 à 6 personnes, loyers prohibitifs…
Le quotidien des enfants est difficile, beaucoup ne mangent pas à leur faim et aident leurs parents (souvent une mère isolée) dans leur travail après l’école.
Tous ces facteurs nous confirment l’importance du centre d’Amparibé pour ces enfants: ici on les nourrit à midi, on les instruit, et on leur offre une possibilité d’avenir ailleurs que dans le bidonville.
Pour permettre à tous les enfants d’Amparibé d’avoir un avenir, les soeurs ont mis en place un cursus de 2 ans de formation professionnelle pour les jeunes filles. Celui-ci comprend entre autres un apprentissage à la couture, la broderie et la cuisine.
Pour améliorer les conditions d’apprentissage, la cuisine du Centre va être refaite. Une adhérent Enfance Espoir a acheté une nouvelle gazinière “pro” pour compléter les équipements, nous l’en remercions.
En conclusion, cette mission a démontré une fois de plus l’importance de notre présence pour accompagner ces enfants en situation précaire, et le dynamisme et la compétence de nos partenaires locaux.