combattre le travail des enfants

Le travail des enfants, toujours une réalité

Même s’il est en net régression, le travail des enfants existe toujours au Vietnam.

En milieu rural, les familles d’ouvriers agricoles journaliers restent dans une situation précaire. Elles ont souvent recours au travail des enfants pour joindre les deux bouts. Le développement est plus évident en milieu urbain. Néanmoins certaines familles ont encore besoin de la contribution financière de leurs enfants.

La belle histoire des classes d'Amour

En 1998, notre correspondante au Vietnam, Franca, parle à Enfance Espoir d’un programme débutant que l’association pourrait soutenir. Ce programme a pour objectif d’amener les enfants qui travaillent à intégrer l’école.

les classes d'amours - combattre le travail des enfants

Dans le quartier de Bo Rac, le père Nguyen Thien Toan ouvre des classes aux enfants des rues. Il accueille ainsi jusqu’à 380 enfants répartis sur 10 classes. Ils ont ainsi pour 2 heures de cours 5 fois par semaine. Le père Toan et ses amis assurent 2 classes le matin et 8 classes le soir.

M.Khieu, instituteur vietnamien retraité de l’éducation nationale du Québec, assure bénévolement les cours. Il forme également d’autres bénévoles pour prendre sa relève.

Beaucoup des enfants présents travaillent le reste de la journée. On le retouve au tri des ordures ou à la vente de billets de tombola. La plupart d’entre eux vivent dans un contexte familial difficile (chômage, alcoolisme, famille monoparentale). Ces enfants se font une joie de venir en classe.

Ces enfants souffrant pour la plupart de malnutrition, le père Thien Toan souhaite mettre en place une cantine. Mais il ne peut le faire seul.

 

tri anh dans sa famille - combattre le travail des enfants

 

Enfance Espoir décide soutenir ce beau projet, qui va évoluer pendant 15 ans. Aujourd’hui, c’est un projet autonome d’Enfance Espoir, le père Toan ayant pris sa retraite.

Un partenariat efficace

Aujourd’hui, Enfance Espoir a une maison proche du quartier de Bo Rac et fait parrainer plus de 200 enfants.

Enfance Espoir emploie Thoa, jeune femme dynamique et M. Than, tout dévoué à ce projet. Ils organisent 3 dimanches par mois une distribution de paniers alimentaires aux familles des enfants parrainés. Chaque famille reçoit un panier par mois.

depart scooter de la distribution de paniers alimentaires- combattre le travail des enfants

Ces paniers comportent des denrées alimentaires de base : riz, sucre, huile, sauce soja, nouilles instantanées, mais aussi du savon et de la lessive. Le contenu de ces paniers peut subvenir aux besoins d’une famille de 4 personnes pour 12 à 14 jours.

Depuis le debut de la crise sanitaire, nous avons ajouté des masques et du gel hydroalcoolique au panier afin de lutter contre l’épidémie du COVID-19. Voici la composition d’un panier type :

  • 10kg de riz
  • 1 paquet de lessive
  • 1 savon
  • 1 savon pour les mains
  • 1 boite de masques
  • 1 huile de cuisson
  • 1 sauce de poisson
  • 1 sauce soja
  • 1 lait concentré sucré
  • 1 kg de sucre
  • 1 sel
  • 1 dentifrice
  • 25 paquets de nouilles instantanées
  • 1 paquet de nouilles de riz
  • 1 paquet de nouilles de blé
  • 1 boite de poisson
thoa traduit une lettre à un enfnat parrainé - combattre le travail des enfants

Ces paniers sont distribués en échange d’une scolarité suivie pour les enfants. Pendant que M.Than procède à la distribution, Thoa reçoit les enfants, contrôle leurs bulletins scolaires. Elle voit aussi avec les familles comment résoudre d’éventuels problèmes (santé, scolarité,…). Régulièrement, Thoa organise des envois de lettres et dessins aux parrains.

Une bonne partie des enfants continuent leurs études après le bac et pour certains, deviennent même ingénieurs. Ce programme est une grande réussite.

Soutenez les classes d’Amour

Nos autres programmes au Vietnam

Vous souhaitez en savoir plus sur les différents programmes lancés par Enfance Espoir au Vietnam.

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